Le carnet de Aki

Chapitre 3: Une expérience raté

Après une explication de Nathaniel, Castiel m'invita à boire un café en leur compagnie. Le grand et beau rebelle n'avait pas changé, ses cheveux mi-longs avaient poussé mais il en prenait toujours autant soin , ses yeux verts avaient toujours la manie de transpercer les gens du premier regard, un fait qui avait du lui poser des problèmes dans la vie. Mais une chose n'avait pas changé, une chose indispensable qui qualifié le beau rouge : son caractère .Et oui certaines personnes changent et d'autres non. Mais la proximité des deux hommes , ex-ennemis me perturbait. J'avais un pincement au cœur ,comme si quelque chose mettait impossible désormais alors que rien n'était sur puisque je n'avais pas prit la peine de demander. Castiel vu que les mots me brûlaient aux lèvres , il commença :

« Bon accouche on te voit te tortiller depuis tout à l'heure et le spectacle me brûle les yeux.
-Je...Euh...vous êtes ensemble ? Avais-je demandé avec vigueur. »

Ma vivacité avait du plaire car à la fin de ma phrase, Castiel éclata de rire, un rire non contrôlé et sortant du bas ventre ce qui me fit sourire à mon tour mais les yeux noir de Nathaniel me firent baisser les yeux et reprendre mon sérieux. Après cette scène, Castiel reprit son souffle et se décida de me répondre :

« Dommage pour toi, on est pas ensemble, monsieur squatte chez moi car il s'est engueulé avec sa copine.
-Ah...je comprend. »

Le pincement que je ressentais tout à l'heure s'était intensifié. Je n'aurai pas du demander. J’avais du rester longtemps dans le vague car Castiel en profita pour me vanner :

« Ferme ta bouche tu vas manger des mouches.
-Merci du conseil, lui répondis non décidée à plaisanter »

Plus vite que je ne l'aurais pensé, mon pincement disparu grâce à Castiel avec qui je me mis à sortir les crocs.
Un retour au calme me permit de parler à Nathaniel qui ne me regardait même plus. J'aurai pu être transparente ça aurait fait le même effet. Je pris donc mon courage à deux mains et dit :

« Tu as prévu quoi demain pour les TPE qu'on a ensemble ?
-T'es devenu prof' alors ? , demanda Castiel en croquant dans une pomme, les deux pieds sur la table. 
-Eh oui, on aurait pas dit mais la vie à fait que.
-Je vois aucune volonté à ce que je vois, tu n'as pas changé. Me répondit-il d'un air cruel.
-Je..., bégayai-je commençant à me sentir mal, c'est pas ça...
-On verra mais je me suis renseigné, certains veulent étudier les effets du nucléaire comme avec Tchernobyl et d'autre veulent plutôt dans ton domaine donc il y aura s'en doute des dissection. Dit Nathaniel pour changer de sujet. »

Je cru rêver, Nathaniel venait de me sauver la mise alors qu'il devrait me détester, pour une raison que j'ignore. Afin de le remercier, je le regardait en souriant.
On parla ensuite de tout et de rien, l'atmosphère était détendu et je cru même apercevoir un sourire sur le visage du beau blond. C'est vrai que je regrette de plus en plus l'être souriant qu'il était avant mais rien que de les voir, tout les deux, ça me fait plaisir.
L'heure de partir arriva et alors que je m’apprêtai à franchir la porte, Nathaniel m'attrapa par l'épaule et me regarda droit dans les yeux. A ce contact , je me sentis paralysée, je ne mis attendais pas. Il me dit enfin :
« A demain. »
J'étais donc repartit sereine, ce petit geste m'avait rendu heureuse même si je ne savais pas comment le prendre. Est-es ce un geste d'affection ? Ou bien un geste habituel ? Je n'en savais rien et a penser comme ça je me mis à déprimer toute la journée en compagnie d'un pot de glace au chocolat. Tans pis pour les kilos ! 

    Le lundi arriva, ainsi que ce fameux cours de TPE où j'allai être avec Nathaniel. Nous n'allions pas être seul c'est vrai mais cela me tracassé l'esprit. Mais attendez ! Pourquoi je pense à lui constamment ! Nous ne sommes que collègue et ce qui s'est passé au lycée c'est du passé, lui même a tourné la page. Après cette pensée optimiste au faite d'arrêter de broyer du noir pour rien, j'allai chercher mes cours à mon casier.
Le cours commença et Nathaniel arriva avec du matériel, à voir ces derniers, ça allaient servir au groupe énoncé hier. On expliqua donc aux élèves à quoi consiste le travail de TPE ce qui prit les deux heures à cause d'énergumènes distraits. A présent c'était sûr le beau blond et moi ont se verrai toutes les semaines à cette même heure.

    Les semaines passèrent, je mettais bien intégré dans le lycée et connaissais quasiment tout le monde dans les professeurs du secteurs scientifiques. Tout allait bien ! Tout ? Non ! Il fallait que mon voisin inférieur et ex-ennemis s'amuse à me réveiller tout les week-ends, me fassent des mauvaises blagues et terrorise mon chat. Je le déteste. Depuis que Castiel sait que je suis sa voisine, il en profite constamment. Bien sûr, je pourrais en parler à mon collègue , Nathaniel mais je ne voulais pas rompre ma résolution et j'avais une fierté. Je me débrouillerai seule !
La semaine qui suit, on devait faire des manipulations. Pour ma part, la plupart étaient des dissections : cœur, foie, muscle et j'en passe . Les cours de dissection j'adorai ça au lycée , j'en aurai raté pour rien au monde. Nathaniel, lui mettait en place une solution explosive pour le groupe qui parlait du nucléaire. Il laissa ses élèves mettre la soude et aluminium pour venir me parler :

« Sophia, je pourrais te parler après les cours ?
-Bien sûr, répondis-je en souriant.
-Monsieur ! Monsieur ! On a mis trop de soude ! Crièrent les élèves paniqués . »

Le visage de Nathaniel se figea et il accouru vers l'expérience qui commençait à entrer en ébullition. Par réflexe, je le suivis, l'expérience allait courir à la catastrophe, si une goutte de soude tombait encore, le résultat serait désastreux. Nathaniel se décida enfin à parler :

« Allez avec les autres au tableau, Sophia toi aussi.
-Non je t'aide, si tu serai pas venu me parler rien de cela ne serai arriver. Répondis-je non décidé à le laisser »

Une fois les élèves en sécurité, le jeune professeur de physique observa l'expérience avant de faire le constat :

« C'est critique une seule secousse et tout dégage.
-On peux faire quelque chose ? Demandai-je inquiète.
-Il faudrait la stabiliser, va me chercher la pince »

J'y alla donc, mais quand je voulu lui ramener, mes pieds entremêlèrent dans un sac et je tombai à en avant bousculant la table où Nathaniel était. L'expérience réagit aussitôt, par la chaleur le tube à essai partit vers le haut pour exploser sur le néon qui se décrocha. J'étais juste en dessous, il allait me tomber dessus quand d'un coup quelqu'un se jeta sur moi sous les cris effrayés des élèves : Nathaniel se l'était prit.

    L'infirmière arriva et l’emmena à l'infirmerie en attendant les pompiers qui à cause d'un énorme incendie étaient indisponible. Je fus également emmenée là bas où une chaise et un chocolat chaud m'attendait. Nathaniel était là, comme endormi , un bandage à son front. C'est à ce moment que je me rendis compte que Nathaniel n'était plus l'adolescent frêle au lycée, son visage avait des traits d'adulte et ses cheveux avaient poussés et s'était embellis. On aurait dit un ange endormi. La scène me repassait en boucle dans ma tête : ma chute, la réaction , le néon et Nathaniel se jetant sur moi. Tout cela était de ma faute et si il arrivait quelque chose à mon ami, c'était uniquement à cause de moi. J'avais du lâcher une larme car je vu une main me tendre un mouchoir. Quand je levai les yeux , je vis monsieur Faraize qui me souriait, je le saluai donc :

« Bon jour monsieur....
-Marc..., me reprit-il , Ne pleure pas tu n'y es pour rien, ce n'était qu'un malheureux accident.
-Mais mon...Marc si jamais il..., répondis-je en pensant toujours au mal.
-Sophia...Vous vous faîtes du mal pour rien. Au pire Nathaniel aura une grosse bosse demain, il a été assommé. Tu sais, l'éducation en fait toujours des tas quand il y a un accident, c'est la procédure , les pompiers vont juste l'emmener à l’hôpital pour des vérifications. M'expliqua-t-il pour me consoler.
-Dites Marc...Vous savez pourquoi Nathaniel à tellement changé ? Vous vous rappelez au lycée il était adorable. Lui demandai-je en baissant les yeux
-Sophia...C'est à lui de t'en parler. »


Mon regard se redirigea vers Nathaniel et je me mis à caresser ses cheveux en souriant tristement 
.Il bougea et murmura des choses incompréhensibles.
Les pompiers arrivèrent dix minutes après et l'emmenèrent à l’hôpital pour passer des examens. Je devrais allé le voir je sais mais quelque chose en moi me faisait hésiter, la peur de souffrir . Alors je marchai , seule dans la rue après avoir été dispensé de cours pour la journée , je passai devant une chocolaterie quand un souvenir refit surface. C'était la Saint Valentin et comme beaucoup de filles j'avais acheté des chocolats pour l'élu de mon cœur, Kentin à cette époque mais il m'évitait constamment et ce jour là, il était absent . C'était en passant dans la salle des délégués pour ma carte de cantine il me semble que j'avais vu Nathaniel entrain de travailler, encore. Je m'étais assise à coté de lui et avait comme à mon habitude déballer mon sac au beau délégué qui la plupart du temps ne devait pas m'écouter. Quand venu le moment où je lui demandai :

« Tu as eu du chocolat toi ?
-Hein !? Euh...Non on ne m'en a jamais offert pourquoi ? M'avait-il répondu l'air honteux.
-Ouvre la bouche. Lui avais-je dit en lui tendant un chocolat »



A ce moment, Nathaniel rougit fort mais il ouvrit doucement la bouche pour manger le chocolat que je lui tendais. Tout cela me fis sourire et je décidai d'entrer pour lui acheter une boite, ça lui fera du bien. Toute contente , je me rendais donc à l’hôpital. J'ouvris la porte sans me douter de ce que je trouverai derrière. Une jeune femme brune se tenait à son chevet , dos à moi , ils parlaient . Quand j'entendis :

« Je rentre Mélody, je t'aime. »

Chapitre 1 : Même si le temps passe, je vois toujours les mêmes personnes

"Vous etes bien sur la fréquence radio Lolipop, il est 6h00"

J'ouvris mes yeux mais vite , je refermai un oeil ébloui par le soleil qui perçait les rideaux miteux de mon vieux studio. J'éteignis mon réveil avant de me lever, c'était aujourd'hui le grand jour, celui où j'allais retourner sur les bancs de mon ancienne école mais cette fois-ci en tant que professeur de biologie. Je me dirigeai vers la salle de bain quand Félix, mon chat noir et blanc se mit à miauler me signalant que son ventre criait famine. Je décidai de ne pas écouter ce glouton et continuai mon chemin vers ma salle d'eau de quelques mètres carré. Bien entendu Félix n'avait pas dit son dernier mot, quand son ventre l'appelait, il était prêt à tout ! Il se planta devant moi bien décidé à ne pas bouger, encore dans les bras de Morphée je ne le vis pas et mes jambes butèrent contre lui et me firent tomber. Saleté de chat ! Avec le boucan que je venais de produire si tôt je fus surprise que mon voisin du dessous ne soit pas monté . Après m'être remise de ce réveille brusque , je me relevai enfin pour lui préparer sa paté afinqu'il me laisse enfin tranquille. Le traître me regardait avec un air innocent en remuant la queue avant de se jeter sur la gamelle.
Cette mésaventure passé, je me dirigeai vers la salle de bain me préparer et m'habillai d'un jean et d'un chemisier, cela semblait être une bonne tenue pour un premier jour, professionnel et simple. Mes cheveux bruns nouaient en queue de cheval , mes lunettes sur mon nez et mes chaussures misent , j'étais enfin prête .
Alors que je marchais dans la rue pour aller vers Sweet Amoris, d'anciens souvenirs de mes années de lycée revinrent . J'étais assez populaire et aimé de tout le monde, mais j'étais plus proche d'un d'entre eux : Nathaniel. C'était un des délégués de ma classe qui a tenu son titre durant les trois ans, il disait que ça lui servirait sur son curriculum vitae. C'était un garçon sérieux, trop même, mais il était serviable et gentil, quand on ne s'attaquait pas à sa soeur, la reine des pestes ! Mais il avait un côté adorable qui le rendait intéressant. Le dernier jour du lycée, alors que j'avais réussi à le faire sécher une heure de cours, on s'était réfugié a la bibliothèque entre deux étagères de livres là où personne ne viendrait nous chercher.Il m'a embrassé. Avec une passion qui m'avait tellement choqué que je l'ai repoussé en bégayant "On est juste ami hein ?". Après cet incident il est parti et je ne l'ai plus jamais revu. Tous ces souvenirs me rendaient nostalgique, je continuai donc ma route le coeur serré avec cette image dans la tête.

                                               

Arrivée au lycée, rien n'avait changé. Il était toujours composé de deux bâtiments, celui où se trouvaient les salles de classe et l'administration et celui qui servait de gymnase. Une chose aussi n'avait pas changé , c'était les six étages que comportait le premier bâtiment, en le voyant je comprenais enfin d'où venaient mes douleurs aux genoux et au dos. Ce sont des sadiques ! J'allais en salle des professeurs, étant jeunes beaucoup de rumeurs étaient fondées sur cet endroit comme quoi les profs y faisaient la fête ou d'autres choses moins catholiques. Mais c'était juste une salle comme les autres où des adultes se réunissaient pendant une pause. Je regardai autour de moi, je ne reconnais aucun de mes anciens professeurs ce qui me mis mal à l'aise. Pour me calmer, je me mis vers la machine à café pour siroter un bon café noir quand j'entendis quelqu'un m'appeler: 
"S...Sophia ! C'est vous !?" 
Je me retournai, je l'aurais reconnu entre mille. Ses cheveux noirs commençaient à grisonner mais son regard et ses lunettes étaient les mêmes qu'il y a 10 ans. Monsieur Faraize était devant moi le sourire aux lèvres. C'était mon professeur d'histoire à l'époque où j'étais lycéenne, je l'adorai tellement avec son air naïf et maladroit. J'en avais plus appris avec lui en 3 ans que durant toutes mes années de collège. Il m'a réconcilié avec l'histoire/géographie ce qui était un miracle. Sa venue me détendit . Alors que j'allai lui serrait la main, il me baisa les deux joues avec enthousiasme ce qui me fit devenir rouge ce qui le fit rire:
" Oh lala , tu as changé , je ne savais pas que c'était toi la nouvelle prof de biologie.
-Merci monsieur vous vous n'avez pas changé, dit-elle en souriant, Eh bien oui c'est moi.
-Tu vas donc faire équipe avec Monsieur Charld , le professeur de physique."
Ce nom me disait quelque chose mais ma mémoire était comme bloquée, je pouvais réfléchir des heures je ne saurais rien . Je risquai donc de demander:
"Excusez-moi monsieur Faraize mais ce monsieur Charld me dit quelque chose pouvez-vous m'en dire plus ? 
-En parlant du loup on en voit la queue, le voilà qui arrive et appelle-moi Marc , me répondit-il en riant"
La porte s'ouvrit devant un homme d'un mètre quatre-vingt avec une chevelure blonde. Il salua tout le monde avec un grand sourire, ses yeux dorés se posèrent sur moi et Monsieur...Marc.Il avait l'air d'être sûr de lui. Je me demandai vraiment si on n'allait pas critiquer sa tenue qui ne convenait surement pas à un professeur. Il portait une boucle d'oreille en argent ainsi qu'un t shirt rouge avec une veste sans manches en jean, un jean troué et de vieille basket. Il serra la main de Marc  :
"Bonjour Marc, comment vas-tu ?
-Très bien merci, tiens voilà la nouvelle recrue Sophia je te présente...
-Que... Sophia tu ne me reconnais pas !? Coupa le jeune professeur en écarquillant les yeux.
-Euh...non monsieur, je devrais ? demandai-je légèrement gênée.
-Mais Sophia c'est moi ! Nathaniel ! me cria-t-il exaspéré "
Que...Quoi !? Cet homme séduisant malgré son look de rebelle....c'est... c'est impossible ça ne peut être Nathaniel. Ce dernier soupira et partit sans un mot , je regardai Marc qui avait l'air contrarié. Dès mon premier jour je faisais une boulette...Que devrais je faire... Poursuivre Nathaniel et tout lui expliquer ou rester ici ?

Vous le saurez au prochain épisode !

Chapitre 2: Le Castiel numéro 2

J'étais entrain de gravir les escaliers jusqu'au 4ème étage à la poursuite de Nathaniel. Après son départ Marc, alias monsieur Faraize m'a regardé à la manière du chat botté pour me faire comprendre que je devais le rejoindre. Avec un regard comme celui-ci, je ne pouvais pas refuser. Voilà pourquoi je montai à présent péniblement les étages.
Alors que je continuai mon ascension , je vis la tête blonde que je cherchais désespérément. C'est vrai qu'il avait changé, même de dos, il avait quelque chose que je ne pourrais expliquer. Taillé en V , il avait de larges épaule et une fine taille. On pouvait deviner les muscles de son dos à travers sa veste, il était juste comment dire...séduisant.
J'avais du faire un bruit car il se retourna et posa un regard haineux sur moi qui fut semblable à un coup à l'estomac et rétorqua:
"Qu'est ce que tu veux ? Tu te souviens de moi tout à coup !
-Je suis ici pour m'excuser ! , commençai-je en haussant la voix mais vite mon ton s'adouci, Ecoute Nathaniel...c'est un malentendu, tu as tellement changé que je ne t'es pas reconnu.
-Mais bien sûr, après le temps qu'on a passé ensemble et tout ce que j'ai fais pour toi , tu m'oublis si facilement ! S'exclama-t-il commençant à s'énerver"
Je sentis la colère monter, comment osait-il me reprocher ça ? Je suis sûr que si monsieur Faraize lui aurait pas dit mon nom, il ne se serai pas rappelé de moi non plus ! Je lui claquai:
"Et toi tu ne m'as pas oublié peut etre ?! Durant plus de 7 ans, je n'ai eu aucunes nouvelles de toi ! Pour me parler comme tu le fais t'as dû faire des stages chez Castiel's Industry ! " 
Castiel était le rebel du lycée, son caractère de cochon et sa mauvaise humeur avait intégré ce type dans ma liste noire. A cette remarque, il se tut. 

            Comme toute personne énervée et bléssée, mon plan était de passait devant lui sans rien dire, la tête haute et le bousculai pour montrer mon mécontentement. Mais, moi, boulet d'or , je me pris le pied dans le pantalon et tombai lourdement . Alors que je m'attendis au choc et à la froidure du sol, je sentis un corps chaud et un doux parfum. C'est au moment de relever les yeux que je remarqua que j'étais tombée sur Nathaniel. Le pauvre s'était claqué la tête en tombant sur le sol du couloir du 4ème étages, devant les yeux ahuris des élèves qui attendaient leur professeurs. En même temps, deux professeurs un sur l'autre, j'aurai eu les même pensées à leur âge.
Mais voyant la scène, mon première reflexe ne fut pas de m'inquiéter de mon nouveau tapis de sol mais plutôt de me concentrer sur ces regards d'adolescent, que les hormones stimulent constamment , qui continuer à nous regarder. Certains riaient ou souriaient alors que certains plus ou moins fauteurs de trouble s'amuser à répandre la rumeur sur notre relation. A cet instant, mes joues s'enflammèrent et je rétorquai:
"Je...c'est pas ce que vous croyez !
-Putain ! T'es vraiment un boulet toi ! Lève toi tu m'écrases ! Dit Nathaniel qui venait de comprendre la situation avec un calme olympien qui voulait qu'il était entrain de bouillir et que j'avais plutôt intérêt à me lever si je ne voulais pas mourir prématurément.
-C'est bon je fais pas 120kg ! Tu n'avais pas à être sur mon chemin ! M'exclamai-je toujours aussi remonté et pas décidé à me lever.
-T'as qu'à apprendre à tenir sur tes pieds, commença-t-il, et si Madame ne me harcelait pas, elle ne m'aurait pas dans les pattes ! termina-t-il excédé.
-Je ne t'harcèle pas ! Je voulais juste t'expliquer que tout à l'heure à la salle des profs c'était un malentendu et c'est mademoiselle. Essayai-je de dire le plus calmement possible.
-En même temps, normal que tu sois pas mariée, qui voudrais de toi !"
Je ne répondis pas...Nathaniel venait de toucher un point douloureux.
C'est vrai que ma vie sentimentale était au point mort. J'avais eu quelques relations à la fac mais ça n'avait pas abouti. J'avais baissé les yeux. Il avait gagné. Sans un mot, je me relevai quand la sonnerie retenti, je lâchai un "J'ai cours" quasi incompréhensible. Mais avant de partir rejoindre ma classe sans un mot, Nathaniel me dit plus calmement:
"Quand vas-tu comprendre que je veux que tu me lâches"

      La journée se passa sans surprise, alors que j'étais sur le chemin du retour, les évènements de la journée vinrent me hanter. Je ne retenais que la dernière phrase de Nathaniel, un être si gentil et attentionné, comment avait-il pu changé à ce point? Qu'avais je fais pour mériter sa colère?
A ce moment, un souvenir me revint.
Nous étions les vacances de seconde, trois mois de vacances s'offraient à nous et l'ennui pesé deux semaines après la fin des cours. Je devais voir du monde mais pas tout mes amis juste quelques uns, c'est là que j'avais décidé de sortir en compagnie de Nathaniel. On s'était éclaté toute la journée à la plage s'amusant à se couler ou encore a jeter des algues sur l'autre. C'était la première fois que je voyais mon délégué ainsi, sans son habituelle uniforme et débordant de joie...On avait fini notre journée assis sur un ponton assis l'un contre l'autre, une canette à la main.

Cette pensée me fit rentrer la larme à l'oeil, c'était le passé et on ne pouvait pas y retourner. 
Le lendemain, c'était le week-end mais je devais préparer mes cours au calme, c'est pour ça que j'avais décidé de ne pas sortir . Mais mon voisin du dessous n'avais pas comprit que le dimanche, on se repose ! Il était à peu prêt 9 heures du matin et lui s'éclatait depuis plus de trente minutes déjà avec sa guitare . Mes nerfs étaient mis à rude épreuve, mais je ne tenu pas longtemps, en un temps record j'étais déjà en bas prête à frapper à la porte de mon cher voisin.
Je frappai. Un homme de taille et de corpulence moyenne apparu derrière la porte, son visage sévère était encadré par des cheveux rouges à moitié longs, il portait l'arme du crime à la main , une guitare rouge qui avait l'air soigné et de très bonne qualité. Mon voisin grommela:
"C'est pourquoi ?
-Euh...Vous pourriez faire un peu moins de bruit s'il vous plait, je travaille en haut et je suis persuadé que..."
Il me claquai la porte au nez .
Enervée, je retapais à nouveau . Il m'ouvrit mais en même temps je vis une tête blonde passer et dire:
"Castiel, t'as mis où la mousse à raser !"
Que...Castiel et Nathaniel vivait ensemble !? Ca pouvait expliquer le nouveau caractère de ce dernier mais une autre pensée me fit rougir. Etaient-ils gay ?


Suite au prochain épisode!

 

Amour sucré: Quelques années après...

Cette fiction est l'oeuvre d'un "délire" créé à partir du jeu Amour sucré , un jeu de drague très connu en ce moment . J'ai voulu y mettre une pointe d'originalité en plongeant les personnages quelques années après dans le monde cruel des adultes. Le début reste malheureusement très clishé afin de correspondre au jeu mais le meilleur reste à venir !

Résumé :

"Mon aventure se passe des années après le lycée dans lequel j'ai passé les trois plus belles années de ma vie en compagnie d'amis formidables qui resteront gravés à jamais. Alors que je pensais réussir dans ma carrière de médecin, je me retrouve à vingtaine-cinq ans professeur de biologie à cause de mes études ratées. Pas à cause d'un manque de travail mais à cause d'un manque d'argent. Ma vie est vite devenu un calvaire: études ratées, aucune vie sociale et sentimentale, appartement miteux et j'en passe .Je me demande à présent ce qui peut m'arriver de pire. Il est temps pour moi d'éteindre, demain je vais me retrouver pour la première fois devant une classe d'adolescent surexcité du lycée Sweet Amoris !"