Chapitre 2: Le Castiel numéro 2

J'étais entrain de gravir les escaliers jusqu'au 4ème étage à la poursuite de Nathaniel. Après son départ Marc, alias monsieur Faraize m'a regardé à la manière du chat botté pour me faire comprendre que je devais le rejoindre. Avec un regard comme celui-ci, je ne pouvais pas refuser. Voilà pourquoi je montai à présent péniblement les étages.
Alors que je continuai mon ascension , je vis la tête blonde que je cherchais désespérément. C'est vrai qu'il avait changé, même de dos, il avait quelque chose que je ne pourrais expliquer. Taillé en V , il avait de larges épaule et une fine taille. On pouvait deviner les muscles de son dos à travers sa veste, il était juste comment dire...séduisant.
J'avais du faire un bruit car il se retourna et posa un regard haineux sur moi qui fut semblable à un coup à l'estomac et rétorqua:
"Qu'est ce que tu veux ? Tu te souviens de moi tout à coup !
-Je suis ici pour m'excuser ! , commençai-je en haussant la voix mais vite mon ton s'adouci, Ecoute Nathaniel...c'est un malentendu, tu as tellement changé que je ne t'es pas reconnu.
-Mais bien sûr, après le temps qu'on a passé ensemble et tout ce que j'ai fais pour toi , tu m'oublis si facilement ! S'exclama-t-il commençant à s'énerver"
Je sentis la colère monter, comment osait-il me reprocher ça ? Je suis sûr que si monsieur Faraize lui aurait pas dit mon nom, il ne se serai pas rappelé de moi non plus ! Je lui claquai:
"Et toi tu ne m'as pas oublié peut etre ?! Durant plus de 7 ans, je n'ai eu aucunes nouvelles de toi ! Pour me parler comme tu le fais t'as dû faire des stages chez Castiel's Industry ! "
Castiel était le rebel du lycée, son caractère de cochon et sa mauvaise humeur avait intégré ce type dans ma liste noire. A cette remarque, il se tut.

Comme toute personne énervée et bléssée, mon plan était de passait devant lui sans rien dire, la tête haute et le bousculai pour montrer mon mécontentement. Mais, moi, boulet d'or , je me pris le pied dans le pantalon et tombai lourdement . Alors que je m'attendis au choc et à la froidure du sol, je sentis un corps chaud et un doux parfum. C'est au moment de relever les yeux que je remarqua que j'étais tombée sur Nathaniel. Le pauvre s'était claqué la tête en tombant sur le sol du couloir du 4ème étages, devant les yeux ahuris des élèves qui attendaient leur professeurs. En même temps, deux professeurs un sur l'autre, j'aurai eu les même pensées à leur âge.
Mais voyant la scène, mon première reflexe ne fut pas de m'inquiéter de mon nouveau tapis de sol mais plutôt de me concentrer sur ces regards d'adolescent, que les hormones stimulent constamment , qui continuer à nous regarder. Certains riaient ou souriaient alors que certains plus ou moins fauteurs de trouble s'amuser à répandre la rumeur sur notre relation. A cet instant, mes joues s'enflammèrent et je rétorquai:
"Je...c'est pas ce que vous croyez !
-Putain ! T'es vraiment un boulet toi ! Lève toi tu m'écrases ! Dit Nathaniel qui venait de comprendre la situation avec un calme olympien qui voulait qu'il était entrain de bouillir et que j'avais plutôt intérêt à me lever si je ne voulais pas mourir prématurément.
-C'est bon je fais pas 120kg ! Tu n'avais pas à être sur mon chemin ! M'exclamai-je toujours aussi remonté et pas décidé à me lever.
-T'as qu'à apprendre à tenir sur tes pieds, commença-t-il, et si Madame ne me harcelait pas, elle ne m'aurait pas dans les pattes ! termina-t-il excédé.
-Je ne t'harcèle pas ! Je voulais juste t'expliquer que tout à l'heure à la salle des profs c'était un malentendu et c'est mademoiselle. Essayai-je de dire le plus calmement possible.
-En même temps, normal que tu sois pas mariée, qui voudrais de toi !"
Je ne répondis pas...Nathaniel venait de toucher un point douloureux.
C'est vrai que ma vie sentimentale était au point mort. J'avais eu quelques relations à la fac mais ça n'avait pas abouti. J'avais baissé les yeux. Il avait gagné. Sans un mot, je me relevai quand la sonnerie retenti, je lâchai un "J'ai cours" quasi incompréhensible. Mais avant de partir rejoindre ma classe sans un mot, Nathaniel me dit plus calmement:
"Quand vas-tu comprendre que je veux que tu me lâches"

La journée se passa sans surprise, alors que j'étais sur le chemin du retour, les évènements de la journée vinrent me hanter. Je ne retenais que la dernière phrase de Nathaniel, un être si gentil et attentionné, comment avait-il pu changé à ce point? Qu'avais je fais pour mériter sa colère?
A ce moment, un souvenir me revint.
Nous étions les vacances de seconde, trois mois de vacances s'offraient à nous et l'ennui pesé deux semaines après la fin des cours. Je devais voir du monde mais pas tout mes amis juste quelques uns, c'est là que j'avais décidé de sortir en compagnie de Nathaniel. On s'était éclaté toute la journée à la plage s'amusant à se couler ou encore a jeter des algues sur l'autre. C'était la première fois que je voyais mon délégué ainsi, sans son habituelle uniforme et débordant de joie...On avait fini notre journée assis sur un ponton assis l'un contre l'autre, une canette à la main.

Cette pensée me fit rentrer la larme à l'oeil, c'était le passé et on ne pouvait pas y retourner.
Le lendemain, c'était le week-end mais je devais préparer mes cours au calme, c'est pour ça que j'avais décidé de ne pas sortir . Mais mon voisin du dessous n'avais pas comprit que le dimanche, on se repose ! Il était à peu prêt 9 heures du matin et lui s'éclatait depuis plus de trente minutes déjà avec sa guitare . Mes nerfs étaient mis à rude épreuve, mais je ne tenu pas longtemps, en un temps record j'étais déjà en bas prête à frapper à la porte de mon cher voisin.
Je frappai. Un homme de taille et de corpulence moyenne apparu derrière la porte, son visage sévère était encadré par des cheveux rouges à moitié longs, il portait l'arme du crime à la main , une guitare rouge qui avait l'air soigné et de très bonne qualité. Mon voisin grommela:
"C'est pourquoi ?
-Euh...Vous pourriez faire un peu moins de bruit s'il vous plait, je travaille en haut et je suis persuadé que..."
Il me claquai la porte au nez .
Enervée, je retapais à nouveau . Il m'ouvrit mais en même temps je vis une tête blonde passer et dire:
"Castiel, t'as mis où la mousse à raser !"
Que...Castiel et Nathaniel vivait ensemble !? Ca pouvait expliquer le nouveau caractère de ce dernier mais une autre pensée me fit rougir. Etaient-ils gay ?

Suite au prochain épisode!

Chapitre 2: Le Castiel numéro 2

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